Se redire, que toutes les cultures se valent, qu’il n’existe pas des races plus ou moins valables, la relation à l’autre est toujours expérience de la différence. « La vraie mission est de se découvrir, se sentir sœur et frère dans cette humanité ou on se croit différent ».
Entrer dans un démarche interculturelle est un témoignage prophétique, un choix pour témoigner : la paix, la réconciliation, la communion au cœur de la société et du monde. Ce défi et ce témoignage s’articulent et se pensent au fondement de notre projet de vie.
Entendre ces thèmes, c’est bien et beau, mais dans la réalité : Une religieuse étrangère ici en France, n’à aucun possibilité au niveau d’un travail rémunéré. Aussi quand je vois le groupe, tous étrangers, des religieuses encore jeunes, et venant de pays qui ont plus besoin de présence religieuse, je m’interroge.
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Ce que j’ai retenu et qui peut m’aider à vivre ce temps ici en France :
Comment vivre le défit de l’inter-culturalité : vivre les différences de manière positive, » on ne peut pas ne pas communiquer » : soigner la manière de dire les choses.
La communication est sortie de soi et transformation réciproque, accueil de l’autre, de sa parole. Préciser notre point de vue en dialoguant.
Nous sommes appelés à être fraternels, à accueillir et communiquer ; risquer, oser et s’investir : se déplacer, se dépenser, se dépasser.
« Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau, mets en nous, Seigneur, un esprit nouveau « (Ps, 50) |