Monique L.

Le deuil ! Le deuil d’une sœur de communauté, Madeleine, avec laquelle se vivait une grande complicité. Comme tout un chacun qui voit partir un être cher, ce départ m’affecte. Elle m’aura interpellée jusqu’au bout par son amour de l’autre. Elle vivait, certes de belles amitiés qui ont nourri et adouci sa vie, mais jusqu’au bout, son agenda en témoigne, c’est aux plus petits, « aux gens sans importance » comme dit Yves Duteil, qu’elle aura manifesté la plus grande attention. « Là où Il passait, Il faisait du bien » nous dit l’Ecriture, cela aura été sa vie.

 

 

On cherche des saints ?
Comme Il est là au milieu de nous, ils sont là au milieu de nous !
Heureusement avec toutes leurs limites et leurs fragilités.

C’est un chant de tristesse et aussi d’action de grâce
qui m’habite et me questionne.

Avec Gabriel Ringlet dans : « Un peu de mort sur le visage »
je redirais :

…  « Nous mourrons gros
de nos caresses, de nos baisers,

de nos questions, de nos noirceurs, de nos clartés
de nos audaces, de nos combats,
de nos partages, de nos accueils, de nos bontés.
N’est-ce pas large ?

… « Mais où donc faut-il vivre ?
jusqu’où descendre en soi
jusqu’à quelle pauvreté
pour rejoindre l’éternité. »

Tel est mon présent.

Monique

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