L'année dernière, j'ai étudié à l'ENIEG entendu comme l'école normale des instituteurs de l'enseignement général.
A l'issu de cette formation, j'ai pu décrocher un poste à l'école primaire de la Retraite à la suite de la demande de la soeur Louise à Mr. l'abbé. Je puis vous assurer que la réponse à été très vite donnée et en ces termes : "Je ne vois pas d'inconvénient si une soeur de la Retraite demande à enseigner à la Retraite."
Le 06 septembre donc, jour de la rentrée scolaire au Cameroun, j'étais à l'école. Grâce aux trois nouvelles salles de classes qui ont été construites pendant les vacances, le directeur a ouvert une cinquième classe des C.E.1 (cours élémentaire première année) avec un effectif de 53 élèves qu'il m'a confiés. Ces enfants ont entre 6et 8 ans. Le gros problème avec eux, dès le départ est de les aider à faire la transition entre le langage du cours préparatoire et l'écriture au cours élémentaire première année. Ils sont extrêmement lents et cela nécessite beaucoup de patience.
Hormis cela, j'apprécie leur simplicité, leur volonté : bref leur manière d'être est très instructive. Nous venons de finir les compositions de la première séquence et nous attendons les résultats.
Mes efforts consentis porteront-ils du fruit ?
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